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Πέμπτη 24 Νοεμβρίου 2011

Les îles des Princes, dernières traces de cosmopolitisme en Turquie

par Marie-Amélie Carpio     Le Monde
Le port de Heybeli, à portée de vue d'Istanbul.

Les Turcs les appellent familièrement “adalar”, autrement dit “les îles”. Sur la carte, neuf bouts de terre posés en mer de Marmara, à seulement quelques encablures d'Istanbul. Et déjà un autre monde, une échappée belle, loin de la promiscuité et du tumulte affairé de la capitale. Après une demi-heure de “vapur” au milieu des tankers et des frêles esquifs de pêcheurs, les îles des Princes surgissent de la brume.



Τρίτη 22 Νοεμβρίου 2011

Danielle Mitterrand, la mère des Kurdes

Les anciens, dans tout le Kurdistan se souviennent toujours avec émotion de l'ex première dame française et de son action humanitaire en faveur des Kurdes a la fin des années 80. En 1986, elle s'engage en faveur de la libération de Mehdi Zana, le maire de Diyarbakir, condamné à 14 ans de prison par la justice militaire turque pour un discours en langue kurde. Sa femme, Leyla Zana,  sera elle-même emprisonnée quelques années plus tard pour des motifs similaires.
Ensuite c'est le régime baasiste de Saddam Hussein qui s'acharne contre la population kurde d'Irak, dans le Nord. Les massacres de Halabja, en 1988, furent le point culminant de cette répression, chassant des centaines de milliers de Kurdes sur les routes. Avec Bernard Kouchner, Danielle Mitterrand réclame alors l'application du droit d'ingérence.  Avec France Libertés, elle n'a jamais cessé de témoigner de son engagement pour la cause kurde. Pour ses 25 ans, en mai dernier, la Fondation avait publié une rétrospective de ses actions au Kurdistan.
En 1997, c'est dans son bureau à Paris, que les deux chefs tribaux kurdes, Massoud Barzani et Jalal Talabani se réconcilient, après 5 ans de guerre fratricide.
En 2009, elle s'était rendue pour la dernière fois à Erbil, capitale du Kurdistan irakien, pour y ouvrir une nouvelle école française qui porte désormais son nom.
"La mère des Kurdes" telle qu'on la surnommait souvent s'est éteinte mardi matin a Paris, a l'âge de 87 ans. Nul doute qu'à Erbil, ou à Diyarbakir, les Kurdes lui rendront un vibrant hommage.


C’était Danielle Mitterrand

Le Nouvel Observateur    

Robert Schneider, journaliste politique au "Nouvel Observateur", a côtoyé pendant des années le couple Mitterrand. Il se souvient de la première dame, disparue à l'âge de 87 ans.

Le 14 octobre 1994, trois mois après sa seconde opération. François Mitterrand, très affaibli, m’invite à déjeuner en tête à tête à l’Elysée. Danielle nous rejoint au café. En souriant, il me dit : "Vous avez de la chance, votre femme est française ! La femme du président de la République, elle, est kurde ! Elle m’a fait rencontrer récemment l’un de ses protégés, un courageux résistant kurde, m’a-t-elle dit, dont j’ai appris ensuite qu’il était un dangereux terroriste !" Danielle sourit à son tour de cet hommage exaspéré à sa foi militante.

Les combats de sa femme, son entêtement, sa naïveté parfois, ont souvent agacé François Mitterrand. Ses prises de positions abruptes, notamment son soutien inconditionnel à Fidel Castro ou au sous-commandant Marcos s’opposaient à la diplomatie française. A chacun de ses voyages à risques, les ambassadeurs étaient discrètement chargés de la surveiller, de corriger ses éventuels dérapages, de faire en sorte qu’elle ait le moins de contacts possibles avec la presse. Mais lorsqu’on attaquait Danielle, François la défendait toujours : "il ne supportait pas qu’on émette la moindre critique sur elle, en sa présence", se souvient son ami André Rousselet.
Au fond, que la première dame de France courre d’un continent à l’autre pour défendre les droits des Amérindiens, des Tibétains ou des Kurdes, qu’elle prenne fait et cause pour les guérilleros du Salvador ou les Zapatistes du Mexique l’amusait plutôt. Lui qui enrageait d’être contraint à l’orthodoxie financière par le FMI et les marchés, enviait la liberté et admirait le courage de Danielle.
Lorsque cette fille d’instituteurs militants socialistes et laïcs, résistants de la première heure fait la connaissance de Mitterrand au printemps 1944, il est recherché par la Gestapo et s’appelle Morland. Ils se marieront quelques mois plus tard et formeront un couple atypique. Un demi-siècle de vie commune qu’elle avait récemment résumé ainsi : "Nous étions mariés, nous avions des enfants et, à un moment, nos vies affectives ont bifurqué. Mais cela ne nous a pas empêchés de rester des amis très proches l’un de l’autre." L’existence d’Anne Pingeot et de Mazarine que les Français découvriront très tard, elle l’a connue très tôt. Elle a accepté de partager François. "C’est sa vie privée", disait-elle. Elle est restée la femme officielle, celle qui a vécu à son côté les heures noires où tout paraissait perdu et les heures de gloire. Le 10 mai 1981, c’est elle qui entonne l’Internationale dans la voiture qui les ramène de Château-Chinon à Paris.
Quand François Mitterrand accède à l’Elysée, elle refuse d’être "une potiche". Elle crée l’Association du 21 juin pour défendre les droits de l’homme et celui des peuples à s’autodéterminer. Plus à gauche, plus intransigeante que son mari, elle désapprouve le tournant de la rigueur de 1983 et le recul sur l’école. Pour ne pas le gêner, elle concentre son action sur le reste du monde.
Après la mort de François, elle devient, l’une des figures de l’altermondialisme, participe à tous les forums. Plus elle avance en âge, plus elle se radicalise, plus elle déconcerte. Même ses collaborateurs de France-libertés ont parfois du mal à la suivre. Elle reproche à plusieurs d’entre eux dont elle se sépare de "faire trop de droit". A ceux qui ne comprennent pas que l’on lutte pour les droits de l’homme sans invoquer le droit, elle répond : "notre rôle, c’est de changer le monde". Elle continue de croire à la victoire du socialisme mondial. La sauvegarde de l’eau "préalable à toutes les démarches pour défendre les droits de l’homme", disait-elle, fut sa dernière grande croisade.
Lorsqu’elle n’était pas au bout du monde, Danielle, entourée de ses petits-enfants, aimait regarder les vieilles photos de famille. Une notamment où François et elle se regardaient avec une grande tendresse. "Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, ce regard-là, c’est toute ma vie". Cette photo-là, en dépit de tout, résumait à ses yeux cinquante ans de complicité.
Robert Schneider, conseiller auprès de la direction de la rédaction du "Nouvel Observateur", a longuement côtoyé le couple Mitterrand.

Κυριακή 15 Μαΐου 2011

15mai2011 | (VIDEO) L’avion solaire Solar Impulse parcoure 630km en 12h et 59 minutes | TechnologicVehicles.com, voitures électriques et voitures hybrides, véhicules décarbonés et écologiques.

Le Solar Impulse a traversé la Suisse la France, le Luxembourg et la Belgique sans essence, bruit ou pollution à une vitesse moyenne de 50km/h et une altitude de 1828m pendant 630km soit 340 miles nautiques, le HB-SIA a du faire face aux conditions météo et au trafic intense lors du décollage et surtout de l’atterrissage.

Τρίτη 15 Φεβρουαρίου 2011

Le feu au lac ! La nouvelle guerre du gaz

Le blog de Comaguer :Bulletin n° 224                  Par Comaguer      11.02.2011
Cerclée de jaune la zone des prospections sous-marines en Méditerranée orientale

Le 14 fevrier 2011

L’embrasement égyptien se situe dans un contexte énergétique régional en profonde transformation.
Jusqu’à présent il était admis que du Liban à l’Egypte en passant par Israël et la Jordanie, on se trouvait dans un secteur particulier du Moyen Orient : celui qui  à l’inverse de l’Irak, de l’Iran   et des pays de la péninsule arabique manquait de ressources pétrolières ou gazières.

Dans le bulletin  n°   nous avons apporté quelques corrections à cette vision simplificatrice en précisant que l’Egypte était devenue une moyenne puissance gazière  exportatrice et qu’elle  pouvait aussi recéler des réserves pétrolières non négligeables.

Mais la recherche sous marine en matière de gaz  naturel dans les eaux de l’angle sud-est du bassin méditerranéen est en train de donner lieu à de nouvelles découvertes qui sont de nature à rendre la situation politique régionale encore plus explosive.

Il existe en effet dans le prolongement des champs de gaz sous-marins déjà exploités par l’Egypte au Nord du delta du Nil des gisements au large de la bande de Gaza qui suscitent la convoitise d’Israël et dont l’Etat sioniste fera tout ce qui est en son pouvoir  pour garder le contrôle. Il y a là un facteur supplémentaire de guerre et un argument très fort pour le recours illimité à la violence militaire  sioniste contre les palestiniens.

Cette nouvelle richesse a été présentée sur le site canadien Mondialisation.ca/Globalreseach.ca (La guerre et le gaz naturel : l’invasion israélienne et les gisements de Gaza en mer/War and Natural Gas: The Israeli Invasion and Gaza's Offshore Gas Fields)  8 janvier 2009.

Mais la mise en exploitation n’a pas commencé tant les obstacles politiques au projet sont importants.
En l’absence d’Etat palestinien reconnu internationalement Israël considère que ces gisements sont dans ses propres eaux territoriales. La chutzpah sioniste est complète puisque n’ayant pas signé la convention internationale sur le droit de la mer Israël ne peut pas se prévaloir des dispositions de celle-ci pour exercer son droit de propriété sur les richesses sous-marines au large de ses côtes.

Pour faire avancer son projet l’Etat sioniste avait proposé un partage de la recette gazière avec l’Autorité Palestinienne  sur la base 10% pour l’Autorité Palestinienne, 90 % pour Israël. De cette façon le gaz de Gaza aurait servi à alimenter les caisses de Mahmoud Abbas et le Hamas et les gazaouis l’auraient vu passer au large (on se doute que le gazoduc à construire pour l’évacuation du gaz off shore ne serait pas arrivé dans la bande de Gaza.

Face à cet imbroglio la société pétrolière qui avait fait les découvertes a préféré temporiser.
Mais une nouvelle et très récente découverte vient de donner une nouvelle dimension à la question du gaz off shore en Méditerranée orientale.

Fin 2010 a été découvert par un consortium Usraelien (Noble Petroleum de Houston et l’israélien Dekel) l’important gisement du Léviathan. Le choix par Israël de cette appellation, cette référence à un monstre 
sous-marin de l’ancien testament, est en lui-même annonciateur d’une crise délibérée. 

Ce gisement se trouve à très grande profondeur (plus de 5000 mètres ) plus au Nord, au large du Liban et
d’Israël . Dans les rapports entre Etats ayant signé la Convention sur le droit de la mer la délimitation des eaux territoriales de deux Etats voisins se fait en appliquant un certain nombre de règles simples fixées par le traité et , en cas de désaccord, des arbitrages par l’ONU sont prévus. Or il est manifeste qu’Israël s’apprête à faire main basse sur un gisement situé à 180 kilomètres de la côte que le Liban serait en droit  de revendiquer si la limite des eux territoriales entre les deux Etats avait été fixée. Le Liban serait d’autant plus tenté de le faire qu’il est tout autant dépourvu de ressources pétrolières  et gazières que son voisin du Sud.


Dans les rapports entre Etats ayant signé la Convention sur le droit de la mer la délimitation des eaux territoriales de deux Etats voisins se fait en appliquant un certain nombre de règles simples fixées par le traité et , en cas de désaccord, des arbitrages par l’ONU sont prévus. Or il est manifeste qu’Israël s’apprête à faire main basse sur un gisement situé à 180 kilomètres de la côte que le Liban serait en droit  de revendiquer si la limite des eux territoriales entre les deux Etats avait été fixée. Le Liban serait d’autant plus tenté de le faire qu’il est tout autant dépourvu de ressources pétrolières  et gazières que son voisin du Sud.
L’affaire du LEVIATHAN est une des premières priorités du gouvernement israélien qui entend profiter de l’attention mondiale portée à la crise égyptienne pour faire avancer discrètement le dossier. Si elles ne sont pas exagérées - hypothèse à ne pas rejeter en raison de l’énormité des enjeux géopolitiques - par le consortium usraelien  qui a fait la découverte elles garantissent pour des décennies l’indépendance énergétique d’Israël.  Elle est suivie de très prés par le richissime TONY BLAIR, chargé de mission (mais pas de cette mission ci !) de l’ONU pour le conflit israélo-palestinien et représentant d’un « quartet » aussi officiel qu’inopérant.
Le souci israélien est de  s’approprier le gaz et de couper court à toute revendication libanaise. La solution envisagée consiste à trouver un complice du larcin.  Ce pourrait bien être l’ile très voisine de Chypre. Un gazoduc relierait le gisement sous marin à Chypre qui consommerait une partie du gaz et réexpédierait l’autre par méthanier après liquéfaction. Ces méthaniers pourraient livreraient le gaz dans un port israélien (à moins qu’un gazoduc sous marin relie le gisement à Haïfa mais les profondeurs dans la zone peuvent rendre sa construction difficile et l’exploitation dangereuse) et chez d’autres clients potentiels en particulier  à la Grèce.
Le gouvernement de la République de Chypre qui, elle, a signé la Convention sur le droit de la mer a accepté, probablement en échange de cette fourniture, de signer en décembre 2010 avec Israël un accord de délimitation des deux zones d’exploitation exclusive (ZEE), la chypriote et l’israélienne. Du point de vue du droit international, la position  de la République chypriote peut s’expliquer puisque cet accord limite les ambitions éventuelles d’Israël au-delà de cette frontière maritime désormais contractuelle bilatéralement. En effet la Convention sur le droit de la mer prévoit que la ZEE d’un pays peut s’étendre au-delà de la limite de 200 miles marins  dans le cas où le prolongement vers la haute mer de la formation géologique  du  territoire peut être établi, extension décidée par une commission ad hoc de l’ONU.
Dépourvue elle aussi de ressources gazières, la Grèce de Papandreou a vu ces dernières années ses relations avec Israël beaucoup s’améliorer dans le même temps où se distendaient les relations jadis étroites entre Israël et la Turquie. Si l’on ajoute à cela que le gaz fourni à Chypre le serait à la République chypriote membre de l’UE qui n’en ferait certainement pas profiter la république turque autoproclamée de Chypre Nord avec laquelle les relations se dégradent, on voit que le Léviathan gazier est en passe de devenir un cocktail politique régional explosif. Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement turc ait immédiatement contesté l’accord israélo-chypriote  rappelant que l’Etat autoproclamé de Chypre nord avait lui aussi des eaux territoriales et qu’il pouvait revendiquer le droit d’exploiter des ressources sous-marines  à l’Est de ses côtes.
Ces données du problème posées, il convient d’en souligner l’ampleur.
Si le Léviathan gazier une fois accaparé par Israël, y compris, ce qui n’est aucunement à exclure,  par le recours à l’action militaire, il assure, si les premières estimations de ses réserves  sont confirmées l’indépendance énergétique de l’Etat sioniste pour des décennies et lui donne même une position de futur pays exportateur.
Se pose alors pour l’Etat d’Israël une question existentielle : il peut
1-         Choisir de prendre sa place comme pays indépendant énergétiquement  et donc non menacé dans son existence même par ses voisins
2-         Fixer par conséquent et  finalement des frontières terrestres mettant un terme à sa politique d’expansion permanente illégale et donc reconnaitre l’Etat palestinien voulu par l’ONU en 1948
3-         Accepter un partage des ressources sous-marines dans le cadre d’une acceptation complète de la discipline fixée par les règles  de la Convention sur le droit de la mer et en conséquence laisser l’Etat Palestinien reconnu exploiter les gisements au large de Gaza et ne pas interdire à ses voisins libanais, syrien, voire turc leur accès par des manœuvres capables d’empoisonner la politique régionale et internationale pour encore 50 ans.
ou bien rester, enfermé qu’il est dans son idéologie messianique, le Léviathan, ce monstre que, dans la mythologie biblique, seul Dieu peut détruire.
Ce choix historique : devenir un Etat comme les autres avec des frontières terrestres et maritimes dont l’inexistence est un facteur d’insécurité pour tous ses voisins autant que pour lui  ou bien demeurer un Etat sans frontières avec la protection de son  tuteur les Etats-Unis qui n’est pas non plus signataire de la Convention sur le droit de la mer. Au regard de la  légalité internationale ces deux Etats qui se gargarisent en permanence de la notion de « Communauté Internationale » n’en font tout simplement pas partie.

  

Δευτέρα 24 Ιανουαρίου 2011

Αποκαλύψεις που φέρνουν ένα σκληρό χτύπημα στην Παλαιστινιακή Αρχή.
24.01.2011
 «Εμπιστευτικά έγγραφα αποκαλύπτουν πώς η διαδικασία της ειρήνης στη Μέση Ανατολή έχει πεθάνει», τιτλοφορεί η βρετανική εφημερίδα. Είχε την αποκλειστική πρόσβαση σε άκρως εμπιστευτικά έγγραφα που αποκτήθηκαν από την καταριανή αλυσίδα τηλεόραση Al-Jazira. Αναφέρει ότι «Η σημαντικότερη διαρροή εμπιστευτικών εγγράφων όλης της ιστορίας της σύγκρουσης στη Μέση Ανατολή δείχνει ότι οι Παλαιστίνιοι διαπραγματευτές είχαν αποδεχτεί μυστικά  την προσάρτηση από το Ισραήλ όλων των παράνομων αποικιών των Ιεροσολύμων, εκτός από μια ». Τα 1.600 αναφερόμενα έγγραφα – ορισμένα γραμμένα από τα μέλη της Παλαιστινιακής Αρχής - αντιστοιχούν στην περίοδο το 1999-2010. Οι σημαντικές παλαιστινιακές παραχωρήσεις, απορριφθείσες από το Ισραήλ, πιστοποιούν «τις αυξανόμενες  αδυναμία και απελπισία των ηγετών της παλαιστινιακής αρχής, ενώ η ανικανότητά τους να σφραγίσει μια συμφωνία ή ακόμα να αναστείλει προσωρινά  τον αποικισμό υπονομεύει την αξιοπιστία τους ενώπιου των ανταγωνιστών τους της Χαμάς», αποκρυπτογραφεί η εφημερίδα.
Des révélations qui portent un coup dur à l'Autorité palestinienne
24.01.2011
"Des documents confidentiels révèlent comment le processus de paix est mort au Moyen-Orient", titre le quotidien britannique. Il a eu accès, en exclusivité, à des documents top secret obtenus par la chaîne de télévision qatarienne Al-Jazira. "La plus importante fuite de documents confidentiels de toute l'histoire du conflit au Moyen-Orient indique que les négociateurs palestiniens avaient en secret accepté l'annexion par Israël de toutes les colonies illégales à Jérusalem-Est, sauf une", détaille-t-il. Les quelque 1 600 documents concernés – rédigés entre autres par des membres de l'Autorité palestinienne – correspondent à la période 1999-2010. Les importantes concessions palestiniennes, rejetées par Israël, témoignent de "la faiblesse et du désespoir grandissant des dirigeants de l'Autorité palestinienne, alors que leur impuissance à sceller un accord ou même suspendre momentanément la colonisation mine leur crédibilité face à leurs rivaux du Hamas", décrypte le journal.
La Turquie dénonce le rapport israélien sur l'assaut contre la flottille de Gaza
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.01.11 |
Des soldats israéliens interceptent la "flottille pour Gaza", le 31 mai 2010.AP/URIEL SINAI
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a rejeté le rapport de la commission d'enquête israélienne, publié dimanche 23 janvier et qui blanchit Israël dans le raid meurtrier sur un navire humanitaire turc, en mai au large de Gaza. "Quelle valeur peut avoir un rapport préparé et commandé dans le même pays ? (...), s'est interrogé M. Erdogan face à des journalistes à Ankara. Ce rapport n'a aucune crédibilité."
Sud-Soudan : près de 99 % des électeurs ont voté pour l'indépendance
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 23.01.11
Le référendum est le point clef de l'accord de paix signé en
Près de 99 % des Sud-Soudanais se sont prononcés pour l'indépendance lors du référendum d'autodétermination qui s'est déroulé à la mi-janvier, selon les résultats provisoires publiés dimanche sur le site de la commission électorale, après le dépouillement de 98,7 % des bulletins de vote.

Κυριακή 23 Ιανουαρίου 2011

L’Arménie dispose des batteries de missiles S-300
 23.01.2011 Krikor Amirzayan@armenews.com
Le journal « Eurasia daily monitor » de la Fondation Jamestown vient de publier un large article sur l’existence en Arménie batteries de missiles de type S-300 qui donnent un large avantage militaire de dissuasion à l’Arménie.
La Turquie a célébré sa défaite à Sarikamis
   21.01.2011 Stéphane@armenews.com

Pendant la clôture de la Conférence des Ambassadeurs réalisée à Erzurum, des dizaines de milliers de soldats turcs tombés dans les rudes conditions hivernales aux monts Allahuekber, n’ont pas été oubliés.
Chypriotes grecs et turcs négocient à Genève pour sortir de l’impasse
  nations unies samedi22 janvier 2011 Par Stéphane Bussard

La division de Chypre perdure depuis trente-six ans. Ban Ki-moon exige des parties qu’elles montrent une réelle volonté de progresser. Les obstacles pour réunifier l’île demeurent 
Liban : Saad Hariri confirme sa candidature au poste de premier ministre
 LEMONDE.FR avec AFP | 20.01.11 |
Les dirigeants syrien, turc et qatari étaient réunis, lundi 17 janvier, à Damas,
Le premier ministre en exercice du Liban, Saad Hariri, a confirmé, jeudi 20 janvier au soir, sa candidature au poste de premier ministre "en dépit des intimidations" du Hezbollah chiite.
"Il y a un processus constitutionnel dont nous accepterons le résultat, quel qu'il soit, en dépit des intimidations dans la rue ou ailleurs", a annoncé d'un air grave M. Hariri lors d'un discours à la nation retransmis en direct à la télévision. Saad Hariri a accusé le Hezbollah et ses alliés, sans les nommer, de vouloir le "faire sortir de l'échiquier politique" et de l'"assassiner politiquement".
LA TURQUIE ET LE QATAR SUSPENDENT LEUR MÉDIATION
Ses déclarations interviennent après la décision, jeudi, de la Turquie et du Qatar de suspendre leur médiation destinée à débloquer la grave crise que traverse le pays, après deux jours de contacts infructueux, et au moment où l'armée continuait de renforcer sa présence à Beyrouth.
Depuis des mois, le Liban est divisé à propos du tribunal de l'ONU (TSL) chargé d'enquêter et de juger les responsables de l'assassinat, en 2005, de l'ancien premier ministre sunnite Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth qui avait plongé le pays dans la tourmente, et provoqué des crises à répétition.
Avec la démission des ministres de son camp, le 12 janvier, le puissant mouvement armé chiite Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause par le TSL, a provoqué la chute du gouvernement dirigé par le fils de Rafic Hariri, Saad, après avoir fait pression sans succès sur celui-ci pour qu'il désavoue le TSL. Allié de la Syrie et de l'Iran, le Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et Israël, accuse le tribunal de tremper dans un complot "israélo-américain" visant à le détruire, et prévient qu'il se "défendra" contre toute charge. Le camp de Saad Hariri est soutenu par l'Arabie saoudite et les Etats-Unis.
"LE HEZBOLLAH A DÉCIDÉ DE RECOURIR À L'ACTION MILITAIRE"
"Nos efforts ont débouché sur une proposition qui tient compte des exigences politiques et légales pour régler la crise sur la base de l'initiative syro-saoudienne", ont expliqué les ministres turc Ahmet Davutoglu et qatari Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, après deux jours de discussions intensives avec les principaux protagonistes. "Mais tenant compte de certaines réserves, [les ministres] ont décidé de suspendre leurs efforts pour le moment et de quitter Beyrouth pour consulter leurs dirigeants", ajoute le texte.
La proposition turco-qatarie a été soumise au Hezbollah dans la nuit, mais aucune réaction n'a pu être obtenue du mouvement. Cependant, pour Atef Majdalani, un député de la majorité parlementaire de Saad Hariri, les derniers développements montrent que "le Hezbollah a décidé de recourir à l'action militaire et de continuer son coup lancé avec la démission des ministres de son camp".
"J'étais prêt à aller très loin dans le compromis (...), mais une fois de plus, la solution a été arrêtée", a affirmé Saad Hariri, jeudi. "A l'aube, ils (le camp du Hezbollah) ont informé les médiateurs qatari et turc qu'ils ne voulaient qu'une chose : 'il est inacceptable que [je] revienne à la tête du gouvernement'", a-t-il expliqué.
INQUIÉTUDES INTERNATIONALES
Cette suspension a fait suite à l'annonce par l'Arabie saoudite qu'elle abandonnait sa médiation avec la Syrie, en parlant d'une situation "dangereuse" qui pourrait mener à la partition du Liban. Selon plusieurs sources politiques, l'initiative syro-saoudienne proposait que le Liban désavoue le TSL en échange de garanties du Hezbollah qu'il ne recourrait pas à ses armes contre ses rivaux, et qu'il éviterait de paralyser les institutions de l'Etat.
La nouvelle crise inquiète fortement la communauté internationale, qui craint une résurgence des violences, notamment après le dépôt, lundi, de l'acte de l'accusation, dont le contenu est resté confidentiel pour le moment. Selon des correspondants de l'AFP sur place, l'armée a continué de renforcer ses effectifs dans la capitale libanaise, avec l'apparition de chars – surtout autour des institutions publiques, dont le Sérail, la résidence du premier ministre – et le déploiement de barrages routiers.
Egypte : la plus haute institution islamique suspend son dialogue avec le Vatican

LEMONDE.FR | 20.01.11 |
Benoît XVI a souligné l'"urgente nécessité" pour les gouvernements du Moyen-Orient d'adopter, "des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses".AFP/ALBERTO PIZZOLI
La plus haute institution de l'islam sunnite, Al-Azhar, dont le siège est au Caire, a annoncé, jeudi 20 janvier, qu'elle suspendait ses réunions avec le Vatican en raison de remarques du pape Benoît XVI qui "attaquent" l'islam. Le Vatican a réagi peu après, affirmant vouloir poursuivre le dialogue.
Al-Azhar explique dans un communiqué que "le gel a été provoqué par les attaques répétées contre l'islam du pape Benoît XVI (...). Le pape a répété que les musulmans opprimaient les non-musulmans vivant avec eux au Moyen-Orient". Ces réunions avaient lieu jusqu'à présent deux fois par an.
"Quoi qu'il arrive, la ligne d'ouverture et de désir de dialogue du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reste inchangée", a déclaré de son côté le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. "Le conseil pontifical pour le dialogue interreligieux est en train de rassembler les informations nécessaires en vue d'une bonne compréhension de la situation", a-t-il précisé.
"DES MESURES EFFICACES POUR LA PROTECTION DES MINORITÉS RELIGIEUSES"
Cette annonce intervient après une série d'échanges tendus entre les autorités égyptiennes et le Vatican. Le Caire reproche à Benoît XVI d'avoir réclamé avec force la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat contre une église copte d'Alexandrie, des interventions dénoncées comme des ingérences par l'Egypte.
Ce dernier avait souligné l'"urgente nécessité" pour les gouvernements du Moyen-Orient d'adopter "des mesures efficaces pour la protection des minorités religieuses", se déclarant notamment favorable aux démarches en vue d'une "réponse concertée de l'Union européenne afin que les chrétiens soient défendus au Moyen-Orient".
A plusieurs reprises depuis l'attentat, l'Egypte a affirmé que la sécurité de ses citoyens, quelle que soit leur confession, relevait de sa seule souveraineté. Les coptes égyptiens sont pour la plupart orthodoxes, avec une minorité de catholiques. Ils représentent 6 à 10 % des quelque 80 millions d'Egyptiens, en grande majorité musulmans sunnites.