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Σάββατο 5 Ιανουαρίου 2013

Μεγάλη Αλβανία: Αμερικανικό σχέδιο κατά του Ορθόδοξου Κόσμου;

Alexandre Latsa (μτφ. Κριστιάν)
Η σημαία της Μεγάλης Αλβανίας
Την Τετάρτη 5 Δεκεμβρίου 2012, ο Πρωθυπουργός της Αλβανίας Σαλί Μπερίσα ανακοίνωσε τη χορήγηση της αλβανικής ιθαγένειας σε όλους τους Αλβανούς, όπου κι αν διαμένουν. Αυτή η δήλωση έγινε κατά τη διάρκεια επίσκεψης του στην πόλη της Αυλώνας, όπου ανακηρύχθηκε η ανεξαρτησία του κράτους της Αλβανίας, πριν από μόλις 100 χρόνια. Εκείνη την εποχή η Αλβανία είχε μόλις απελευθερωθεί από την οθωμανική κυριαρχία.

Τετάρτη 19 Ιανουαρίου 2011

Η Ολλανδία παρέχει €450 το μήνα για τους Βόσνιους που συμφωνούν να επιστρέψουν στη χώρα τους.

5 janvier 2011


Οι βοσνιακές αρχές δήλωσαν ότι η Ολλανδία υποσχέθηκε μια χρηματική στήριξη στους Βόσνιους μετανάστες άνω των 45 ετών που θα επιλέγουν να επιστρέψουν στη χώρα καταγωγής τους. Μια σύνταξη 470 € το μήνα θα χορηγηθεί σε μονά άτομα ενώ τα ζευγάρια θα λάβουν 670 €.
Οι ολλανδικές αρχές αποφάσισαν να προσφέρουν πρόσθετες παροχές που συμπεριλαμβάνονται μια ισόβια χρηματική στήριξη για τους μετανάστες που αποφασίζουν να επιστρέψουν στη χώρα από την οποία προέρχονται, επιβεβαίωσε την Τετάρτη το Υπουργείο των ανθρώπινων δικαιωμάτων και των προσφύγων από τη Βοσνία-Ερζεγοβίνη.Σε μια ανακοίνωση, το υπουργείο δήλωσε ότι οι βοσνιακές αρχές είχαν λάβει την επίσημη ανακοίνωση εκ μέρους των Κάτω Χωρών ότι από τώρα, όλοι οι μετανάστες ηλικίας πάνω από 45 ετών έχουν δικαίωμα για χρηματική στήριξη και πληρωμή των εξόδων ταξιδιού στη περίπτωση που αποφασίζουν να επιστρέψουν στη χώρα καταγωγής τους.

Πέμπτη 13 Ιανουαρίου 2011

Les Pays-Bas offrent 450 € par mois aux Bosniens qui acceptent de rentrer dans leur pays

Traduit par Eléonore Loué-Feichter Jusufović
 Publié dans la presse : 5 janvier 2011
Mise en ligne : lundi 10 janvier 2011
Les autorités bosniennes ont indiqué que les Pays-Bas avaient promis un soutien financier à tous les immigrés bosniens de plus de 45 ans qui choisiraient de rentrer dans leur pays d’origine. Une pension de 470 euros par mois sera accordée à vie à une personne seule tandis que les couples recevront 670 euros.

Τετάρτη 12 Ιανουαρίου 2011

La Belgique cherche à endiguer l'immigration issue des Balkans
20.10.10
Le secrétaire d'Etat à l'immigration belge "constate depuis quelques mois un afflux massif de demandes d'asile en provenance des Balkans".
La Belgique s'estime confrontée à un nouvel "afflux massif" de réfugiés en provenance des Balkans, un phénomène que le secrétaire d'Etat belge à l'immigration va tenter d'endiguer en se rendant en Serbie et en Macédoine jusqu'à jeudi, a-t-il indiqué mercredi 20 octobre.
"On peut constater depuis quelques mois un afflux massif de demandes d'asile en provenance des Balkans. Sur la période juillet-septembre 2010, on recense 423 dossiers pour le Kosovo (736 personnes), 156 dossiers pour la Serbie (387 personnes), 129 dossiers pour la Macédoine (210 personnes), soit un total de 1 333 personnes", explique dans un communiqué le secrétaire d'Etat à l'immigration, Melchior Wathelet.
"UN PAYS PROSPÈRE, MAIS PAS UN ELDORADO"
Ce phénomène se poursuivant en octobre, "on pourrait s'approcher de 2 000 personnes sur les quatre mois", ajoute le communiqué. Au début de l'année, alors que 700 Macédoniens et Serbes, en général issus des minorités roms ou albanophones, avaient déjà introduit des demandes, le premier ministre Yves Leterme et Melchior Wathelet s'étaient rendus dans les Balkans pour expliquer que la Belgique est "un pays prospère, mais pas un Eldorado". Après cette visite, il y a eu une "grosse chute" des demandeurs d'asile en provenance de ces pays mais la tendance s'est ensuite inversée.
Or, "si chaque dossier est examiné de manière individuelle, l'asile n'est jamais donné en Belgique pour des raisons économiques", selon M. Wathelet. Dans le journal flamand De Standaard, il dénonçait mercredi les "filières" qui font croire à ces gens qu'ils "recevront de l'argent en Belgique". "On ne peut laisser les gens entreprendre un périple sur la base d'une mauvaise information, trajet périlleux qui à l'arrivée se traduit souvent par un refus. D'autant qu'ils ont généralement vendu leurs biens sur place pour payer le voyage au réseau", souligne encore le secrétaire d'Etat belge.
Après la Serbie, M. Wathelet se rendra jeudi en Macédoine. Il envisage également une visite au Kosovo. Outre la Belgique, l'Allemagne, la Suède et la Norvège notamment sont confrontées à ce phénomène, selon M. Wathelet.
LEVÉE DE L'OBLIGATION DE VISAS
L'inquiétude est en effet la même au niveau européen. La Commission européenne a sommé mercredi la Serbie et la Macédoine de dissuader leurs ressortissants de demander l'asile dans les pays de l'UE sous peine de se voir à nouveau imposer une obligation de visa. "Cette tendance est extrêmement préoccupante et pourrait compromettre l'entier processus de libéralisation des visas pour les pays de la région", a averti Cécilia Malmström,  la commissaire en charge de la sécurité.
L'obligation de visas a été levée en décembre 2009 pour les ressortissants de la Serbie, de la Macédoine et du Monténégro souhaitant se rendre dans les 25 pays de l'espace Schengen. Des négociations sont en cours pour la levée de l'obligation de visas pour les ressortissants albanais et bosniens se rendant dans l'espace Schengen.

Κυριακή 9 Ιανουαρίου 2011

Le processus d'adhésion des Balkans à l'UE étouffe des conflits sous-jacents
LEMONDE.FR | 16.06.10

Depuis leurs indépendances obtenues en juin 1991, la Slovénie et la Croatie contestent leur frontière maritime dans la petite baie de Piran, qui constitue actuellement l'une des limites de la zone Schengen ; la Slovénie étant dans l'Union européenne depuis 2004 alors que la Croatie est candidate.

Le gouvernement slovène de centre-gauche, dirigé par Borut Pahor, avait créé la sensation en décembre 2008 en annonçant le blocage de plusieurs chapitres d'adhésion croate à l'Union européenne, ce qui avait sérieusement alourdi les relations entre ces deux ex-républiques yougoslaves. En septembre 2009, la Slovénie avait revu sa position et les deux pays s'étaient mis d'accord pour confier la délimitation de leur frontière à une commission d'arbitrage internationale. La Slovénie devant néanmoins, au préalable, valider par référendum cette proposition, avec le risque récurrent de voir l'électorat se mobiliser sur des enjeux de politique intérieure et de sanctionner les divisions de la fragile coalition gouvernementale de Pahor.
Au terme d'une campagne très engagée, le 6 juin, les Slovènes ont approuvé de justesse la proposition (51,5 %). Pour l'Union européenne, l'enjeu allait évidemment bien au-delà du traitement d'un litige frontalier : un "non" slovène au référendum aurait créé une situation de blocage entre un petit Etat de l'UE et un Etat candidat, dangereux précédent en vue de l'intégration du reste des Balkans. Du fait des rivalités de pouvoir, de l'instrumentalisation des enjeux ethniques et religieux mais aussi du ressentiment consécutif aux guerres des années 1990, le veto d'un Etat membre peut devenir dans les Balkans une nouvelle arme d'exclusion.
L'ADHÉSION À L'UE FOCALISE LES DÉBATS
La Slovénie aujourd'hui, la Croatie demain pourraient être tentées de ralentir, voire de sabrer les ambitions européennes de territoires aussi fragiles et instables que sont la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine ou le Kosovo. Pour la Serbie, principal acteur politique et économique, mais dont la population reste encore aux marges de la prospérité, l'entrée dans l'UE est désormais la priorité, au point d'en faire un marchandage à peine voilé sur la question du Kosovo. Les Etats-Unis l'ont d'ailleurs bien compris, eux qui poussent sans ambages pour une intégration des Balkans dans l'UE.
Depuis une dizaine d'années, la région fait moins parler d'elle : non que les enjeux sensibles de cohabitation des différentes nationalités aient disparu, mais la perspective d'adhérer à l'UE focalise les débats politiques autour du développement économique. En Serbie, par exemple, le leader nationaliste, Tomislav Nikolic a dû assouplir ses positions anti-européennes pour prétendre jouer un rôle politique important face au président pro-européen Boris Tadic.
Dans ce contexte, il est donc peu pertinent que des questions secondaires comme la question de la baie de Piran menacent les processus d'adhésion dans les Balkans. Car, derrière ces enjeux à priori régionaux, voire locaux, se cachent en fait les mêmes thèmes d'exclusion et de conquête de territoires qui firent basculer la région dans le chaos. Ainsi, les pourfendeurs du "non" au référendum slovène n'ont-ils pas hésité à comparer ce résultat avec celui de la perte de la Carinthie par le nouveau Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes en 1920. Ainsi n'ont-ils pas hésité non plus à jouer de cartes erronées sur des affiches électorales pour emporter la décision.
Aujourd'hui, ces arguments n'ont pas suffi et l'Europe s'en tire à bon compte, mais qu'adviendra t-il demain si un Etat issu de l'ex-Yougoslavie se retrouve bloqué à cause d'un veto abusivement utilisé à son encontre ?
Laurent Hassid, universitaire, géographe, spécialiste des Balkans et de la Slovénie