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Τετάρτη 30 Αυγούστου 2017

Israël menace de bombarder le palais présidentiel de Bachar al-Assad


Israël menace de bombarder le palais présidentiel de Bachar al-Assad
Par Tyler Durden
Des informations supplémentaires ont émergé de la réunion du Premier ministre israélien Netanyahu avec le président Poutine la semaine dernière. Ils se sont rencontrés dans la station balnéaire de la mer Noire à Sotchi le 23 août pour discuter des développements récents en Syrie. Selon de nouveaux rapports troublant dans les médias arabes et israéliens, un ancien responsable israélien accompagnant Netanyahou lors du voyage a menacé d’assassiner le président syrien Assad en bombardant son palais à Damas, tout en ajoutant que Israël chercherait à faire dérailler l’accord de désescalade obtenu cet été à Astana au Kazakhstan et validé entre les États-Unis et la Russie.
Selon le Jerusalem Post :
Un haut responsable israélien a averti le gouvernement russe que si l’Iran continuait d’étendre son influence en Syrie, Israël bombarderait le palais du président syrien Bachar Assad à Damas, selon des rapports dans les médias arabes.
Israël a également averti que si des changements sérieux ne se produisaient pas dans la région, Israël veillerait à ce que l’accord de cessez-le-feu, conclu par les États-Unis et la Russie à Astana, au Kazakhstan, soit annulé.
Une source israélienne de haut niveau a déclaré au journal Al-Jadida qu’il n’y a eu aucune entente entre les Israéliens et les Russes. Cependant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé à Poutine que ses préoccupations doivent être prises en compte, sinon Israël sera obligé d’agir.
Ces avertissements ont été lancés la semaine dernière, lors de la rencontre entre Netanyahou et le président russe Vladimir Poutine.
Comme nous l’avons déjà noté à ce moment-là, les propos impudents que Netanyahou a adressés à Poutine sur cette escalade «préventive» en Syrie pour détruire ce que les responsables de la défense israéliens appellent communément le «pont terrestre iranien» (ou le «croissant Shiite» ), révèlent un désespoir grandissant, dans la mesure où même L’Occident semble maintenant ignorer les «lignes rouges» déclarées de manière répétitive par Netanyahou. Bien que les déclarations publiques de Netanyahou à Sotchi aient été assez provocantes – menaçant ouvertement l’escalade militaire directe en Syrie, si sa demande pour le retrait des forces iraniennes n’était pas satisfaite – la menace qui vient d’être révélée d’assassiner le chef d’Etat en exercice d’un pays souverain membre de l’ONU porte la guerre des mots à un tout autre niveau.
Le Premier ministre israélien a également partagé des renseignements avec Poutine qui prétend révéler des plans iraniens pour une présence à long terme en Syrie. Il semble que Netanyahu soit en train d’en faire son argumentation devant les médias mondiaux, avec la BBC et d’autres médias internationaux : « L’Iran est en train de construire des usines de missiles en Syrie et au Liban: Netanyahu » .
Le Jerusalem Post donne des précisions exactes sur les fonctionnaires qui ont accompagné Netanyahou en Russie:

Le Premier ministre, accompagné du chef du Mossad, Yossi Cohen, le nouveau président du Conseil de sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat, et le ministre Likoud Ze’ev Elkin, qui a servi de traducteur, s’est envolé pour Sotchi sur la mer Noire pour la rencontre, pour revenir en Israël aussitôt après sa fin.
Nous avions expliqué en outre qu’Israël était depuis longtemps en guerre ouverte contre la Syrie, bien que les fonctionnaires israéliens et les médias internationaux le reconnaissent rarement. En 2013, Israël a lancé une puissante attaque de missiles contre une installation de technologie de défense syrienne à Jamraya non loin de Damas. Et cependant, la plus éhontée a été l’attaque de 2016 ciblant l’aéroport international de Damas, qui a tué un célèbre commandant du Hezbollah. Dans un aveu significatif fait au début de ce mois-ci, le chef de la force aérienne israélienne a reconnu près d’une centaine d’attaques de Tsahal contre des convois en Syrie au cours des 5 dernières années.
Netanyahu lui-même a récemment été surpris par un micro resté branché à son insu qui se vantait qu’Israël avait frappé des cibles syriennes au moins « une douzaine de fois ». Et cela sans parler du soutien secret d’Israël aux groupes liés à Al-Qaïda dans le sud de la Syrie, qui impliquerait des transferts d’armes et le traitement des djihadistes blessés dans les hôpitaux israéliens, ce dernier aspect est largement connu grâce à une photo impliquant Netanyahu lui-même. Comme l’ancien directeur par intérim de la CIA, Michael Morell l’avait déclaré directement à la population israélienne, au sujet du «jeu dangereux» d’Israël en Syrie qui consiste à coucher avec Al-Qaïda pour lutter contre l’Iran chiite.
L’immeuble des bureaux présidentiel de Assad – New Shaab Palace – se trouve au-dessus du centre de Damas. Source de l’image: Flickr / Nawar-2012
Alors que, pendant des années, Israël a joué discrètement plus d’un «jeu à long terme» en Syrie en dehors des médias, en fournissant un soutien tacite aux terroristes d’al-Qaïda en Syrie le long de la frontière du Golan (dans les paroles de Netanyahou à Poutine : Israël préfère la «sphère sunnite» à «l’arrivée des chiites», ce qui reflète une vision troublante et répandue parmi les fonctionnaires israéliens selon laquelle l’EI est le «moindre mal»), ainsi qu’en bombardant presque régulièrement des cibles choisies, manifeste maintenant sa volonté accrue de dire haut et fort et sans réserve ses intentions au monde entier, ce qui est le résultat des nouvelles réalités qu’il semble ne pas être préparé à accepter.
Quelles sont les nouvelles réalités dans la région qui poussent les responsables israéliens à organiser de manière imprudente des fuites sur des menaces d’assassinat de Assad dans la presse arabe?
Tout d’abord, le gouvernement syrien et ses alliés, la Russie, l’Iran et le Hezbollah sont en train de gagner la guerre. Dans l’idée d’Israël, l’accord d’Astana signifie potentiellement que la présence iranienne sera désormais soutenue par la puissance aérienne russe. Il semble également que, dans le soutien des États-Unis de «zones de désescalades» dont la mise en œuvre implique nécessairement l’Iran, les États-Unis accordent une approbation tacite à la présence de troupes iraniennes en Syrie. C’est le pire cauchemar d’Israël: il a tellement investi pour faire chuter Assad afin de renverser ensuite ce qu’il prétend être «l’expansion iranienne et pro-chiite» dans la région.
Deuxièmement, les États-Unis ont globalement signalé à Israël : débrouillez-vous tout seul pour ce qui est de votre politique en Syrie. Trump a arrêté le programme de la CIA destiné à renverser Assad – un programme qui a bénéficié de l’aide des services de renseignements israéliens. D’autres leaders mondiaux comme Macron en France ont ajouté que Assad est là pour ainsi dire pour un certain temps.
Troisièmement, le Hezbollah vient de terminer l’éradication de l’EI sur la frontière libano-syrienne et il semble maintenant plus confiant que jamais. Israël s’est engagé pour l’insurrection sunnite contre Assad car cette insurrection menaçait aussi l’existence du Hezbollah, que les responsables de la défense israélienne considèrent comme l’ennemi le plus redoutable directement à la frontière israélienne. Lundi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré le 28 août comme «Deuxième jour de la libération» du Liban dans un discours télévisé célébrant la victoire militaire du Liban sur l’EI dans le nord-est du pays. Comme nous l’avions signalé récemment, c’est un «secret de Polichinelle» que des conseillers des forces spéciales américaines se coordonnent indirectement avec le Hezbollah via l’armée libanaise, même si c’est politiquement sensible, car le Liban dépend fortement de l’aide militaire américaine.
Et enfin, Israël sent que l’opinion internationale se déplace rapidement maintenant que l’EI est en train de rapidement disparaitre. Il sait que l’opinion mondiale ne tolèrera pas une autre invasion du style irakien pour un changement de régime au Moyen-Orient. Et en plus, une telle perspective de changement de régime en Syrie est d’autant plus difficile que les moyens de défense aériens russes sont profondément enracinés. Israël se trouve maintenant isolé et l’émotion de Netanyahou découle de la prise de conscience de tout cela. Ses cris sont d’autant plus forts qu’ils viennent d’une position de faiblesse.
Aujourd’hui, la seule question qui subsiste est: sur l’infime possibilité qu’a Israël de créer une escalade militaire en Syrie, jusqu’où la Russie la laissera aller ?
Traduction : Avic – Réseau International


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Τρίτη 29 Αυγούστου 2017

Kurdes. Fayik Yagizay : « C’est maintenant que nous sommes les plus puissants »

Kurdes. Fayik Yagizay : « C’est maintenant que nous sommes les plus puissants »
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR JEAN-JACQUES RÉGIBIER
HUMANITE.FR
Au moment où se profilent les questions d’après-guerre, le représentant du HDP ( Parti démocratique des peuples ) auprès des Institutions européennes, Fayik Yagizay, explique ce qui est en train de changer au Moyen-Orient, quels sont les enjeux géostratégiques des pays engagés dans le conflit, et quelle est la stratégie des Kurdes. Entretien.
Qu’est-ce qui a changé depuis le début de l’été dans la situation au Moyen-Orient, et en Turquie pour les Kurdes ?

Σάββατο 26 Αυγούστου 2017

Le démantèlement de l’Irak devrait avoir lieu le 25 septembre

Le démantèlement de l’Irak devrait avoir lieu le 25 septembre

RÉSEAU VOLTAIRE | 26 AOÛT 2017 

Conformément aux engagements du président de la région du Kurdistan irakien, un référendum sur l’indépendance d’un État dénommé « Kurdistan » se tiendra le lundi 25 septembre 2017.
Ce « Kurdistan » comprendrait à la fois l’actuelle région du Kurdistan irakien et les territoires annexés par celui-ci en concertation avec Daesh ; territoires dont il a largement expulsé les populations non-kurdes de manière à ce que les kurdes y détiennent aujourd’hui la majorité.

Παρασκευή 24 Μαρτίου 2017

KΑΣΤΕΛΛΟΡΙΖΟ, Το πιο μικρό Ελληνικό που αγάπησα

KΑΣΤΕΛΛΟΡΙΖΟ, Το πιο μικρό Ελληνικό που αγάπησα
Δήμητρα Στασινοπούλου
Να σ᾿ αγναντεύω, θάλασσα, να μη χορταίνω

ἀπ᾿το βουνὸ ψηλὰ
στρωτὴ και καταγάλανη και μέσα να πλουταίνω
ἀπ᾿τα μαλάματά σου τα πολλά.

Να ταξιδεύουν στον αγέρα τα νησάκια, οι κάβοι,
τ᾿ακρόγιαλα, σα μεταξένιοι αχνοὶ
και με τους γλάρους συνοδιὰ κάποτ᾿ένα καράβι.
«Στὸ φῶς ποὺ καίει» Κ. ΒΑΡΝΑΛΗΣ

Αυτό το ποίημα ήρθε στο μυαλό μου προσεγγίζοντας το Καστελλόριζο. Στη νοτιοδυτική πλευρά του βρίσκεται το νησάκι της Ρω, γνωστό απ’ τη Κυρά της Ρω, την υπέροχη ακρίτισσα της ιστορίας μας, που για 40 χρόνια φύλαγε το νησί και κάθε πρωί ύψωνε την Ελληνική σημαία σ’ αυτή τη βραχονησίδα που ήταν το σπίτι της, η άκρη της πατρίδας που λάτρευε. Όπως έλεγε η ίδια “Τα ξερονήσια του Καστελόριζου και της Ρω τ’ αγαπώ. Με την Ελληνική σημαία υψωμένη και την αγάπη για την Ελλάδα βαθιά ριζωμένη μέσα μου πέρασα όλες τις κακουχίες. Νιώθεις πιο πολύ την Ελλάδα, χαμένος όπως είσαι στο πέλαγος, λίγες εκατοντάδες μέτρα από τις Τουρκικές ακτές“.

Δείτε τις καταπληκτικές φωτογραφίες

Δευτέρα 6 Μαρτίου 2017


http://www.rudaw.net/english/kurdistan/050320174
Masoud Barzani: Independent Kurdistan is loyal response to Peshmerga sacrifices

President of Kurdistan Region Masoud Barzani. Photo: Rudaw.

ERBIL, Kurdistan Region –The fall of Mosul is likely to mark the beginning of the breakup of Iraq, as has been the case with countries who have come out of ethnic and religious conflicts, such as Czechoslovakia, Kurdish President Masoud Barzani says, adding that an independent Kurdistan would bring more stability to the Middle East, a region that otherwise has been troubled with massacres and conflict since the two world wars.


Barzani went on to say "independence and complete liberation" will be the loyal reward for the past and present sacrifices of the Kurdish nation.


President Barzani made these remarks to the Italian newspaper La Stampa, published on March 5, coinciding with the anniversary of the Kurdish uprising against the former Iraqi regime in 1991 which eventually gave birth to the present autonomous Kurdistan Region with its own parliament, government and armed forces.

"The desire to keep the united Iraq is there, but the reality is that today Iraq is already divided by unsolvable problems,” Barzani said when asked whether Iraq will come out of the war against ISIS as a united state, “Sunnis and Shiites have been fighting for 1400 years and we Kurds are the victims of this war. We have to find a new formula of coexistence."

Barzani said that “too many massacres have occurred, leaving no room for reconciliation,” with a divided Iraq along the sectarian lines of Sunnis and Shiites, as he commented on the prospect of an independent Kurdistan, saying that the Kurds had given a chance to reconcile with the rest of the country after the fall of Saddam in 2003, but it failed because of the sectarian war between the two sects that has been going on for 1400 years.

"The independence of Kurdistan would create an area of ​​stability in this region. We have already seen too much blood, and injustice,” Barzani said, noting that an independent Kurdistan will be “based on the rule of law, respect for democratic rules, coexistence between different identities and a multiparty system.”

“In the Middle East we can help to reduce crises and conflicts. It is in everyone's interest,” Barzani said talking about the impact of an independent Kurdistan on the Middle East.

Comparing Kurdistan to a disfunctioning Iraqi state where he said is drowned in the conflict of the Sunni and Shiites, Barzani said that Kurdistan is and will be different, since it is not a faith-based society. 

"We are a nation, not a faith,” he said, “The Kurds are Muslims, Christians, Jews, Yazidis and more but have a common national identity. We are a society based on the recognition of people's identity, a nation that believes in peaceful co-existence, a people who have self-determination and which must be protected by international law. Shiites and Sunnis, however, are faiths and in constant war with each other. "

“In the Middle East and Europe, history has shown that states created after the First and Second World Wars have proved unsustainable and fictitious. Czechoslovakia and Yugoslavia have faded away, as it happens today to the legacy of Sykes-Picot,” Barzani said, in reference to an agreement between Britain and France as negotiated by British diplomat Mark Sykes and his French counterpart Francois Georges-Picot. The agreement resulted in the creation of present borders of countries that used to be part of the Ottoman Empire before the First World War, including Iraq. 

President Barzani also published a statement on late Sunday evening, on the anniversary of the 1991 uprising, saying that the reward for the past and present sacrifices of the Kurdish people is “independence, and complete liberation.”

“We commemorate the uprising at a time where the brave Peshmerga forces have achieved great victories against the Islamic State terrorists. The Kurdish nation has made sacrifices and endured hardships,” the statement from President Barzani said, “Hence, the best loyalty and response to the uprising, the Peshmerga and the sacrifices made by the people of Kurdistan, is independence and complete liberation. I deem it essential to tell the enduring people of Kurdistan that a bright future is awaiting our country, that the uprising and the sacrifices made by the Peshmerga and the people will bear fruit,” the statement continued, adding that unity among Kurds have always been a core ingredient behind the success of the Kurds.

“We, more than ever, need to be united, live up to our responsibilities and take into account higher interests of Kurdistan,” the statement added. 

Asked by the Italian newspaper whether the Syrian Kurdistan, also called Rojava, where the Kurdish Democratic Union Party (PYD) has founded a self-declared Kurdish enclave, can follow the example of Kurdistan Region, President Barzani said there was an opportunity for Rojava to do so, but PYD lost it, because it is armed wing, the People’s Protection Units (YPG) has accepted the help of the Kurdistan Workers’ Party (PKK), a named terrorist organization by Turkey, the European Union and the United States.

The opportunity was lost  "for the simple fact that the YPG has accepted the help of the PKK, considered a terrorist organization in many countries. The YPG has also accepted the help of the regime of Bashar Assad. These choices have separated us from them," Barzani said, "I still hope that they can change themselves. But these wrong policies compromise the future of Syria's Kurds. It is only in the interests of the PKK.”

Barzani also said that the fall of Mosul does not mean the end of ISIS because it will survive in some other form or shape. To defeat the extremist group, he said, you have to fight it on many fronts, including its economy and ideology.
By Rudaw 10 hours ago


Τρίτη 28 Φεβρουαρίου 2017

Αλ Μπαμπ, συνέχεια: οι Τίγρεις έφτασαν (27.2.2017, 14:00 ΤΩ) στη κουρδοκρατημένη περιοχή κόβοντας τον δρόμο προς τη Κεντρική Συρία στους Τούρκους

Χάρτης: ροζ: εδάφη που ελέγχονται από τη συριακή κυβέρνηση, ανοικτό πράσινο: εδάφη που ελέγχονται από τη Τουρκία, κίτρινο: εδάφη που ελέγχονται από κουρδικές δυνάμεις, σκούρο γκρίζο: εδάφη που ελέγχονται από το Νταές.
Σύμβολα: κόκκινο/καφέ: επίθεση από συριακό στρατό – μπλε σκούρο: επίθεση από τουρκικές δυνάμεις – μαύρο: επίθεση από το Νταές – πράσινο: επίθεση από ένοπλες πολιτοφυλακές της συριακής αντιπολίτευσης - κίτρινο: επίθεση από κουρδικές δυνάμεις